Machiavel Revisité après Buber et Levinas de Valérie AIACH
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Machiavel n’est pas « machiavélisme », mais en quête d’intégrité. Pour comprendre cette affirmation, il faudra revenir sur le terme « machiavélisme » et sur Machiavel à travers son livre Le Prince, mais il faudra aussi s’aider de deux philosophes qui ont ouvertement fait place à l’altérité (car si Machiavel était « machiavélisme », il ne pouvait l’être qu’envers autrui, les autres). J’ai donc choisi de re-visiter les théories de Buber et de Levinas, le mot de base ‘Je-Tu’ pour le premier, et le moi responsable face au « visage » d’autrui pour le dernier, avant d’exposer le dialogue asymétrique et conflictuel entre ces deux penseurs. Le discours sera difficile et redoutable. Il s’agira bien sûr de dialogue, mais aussi de symétrie et d’asymétrie, de sujétion, de réciprocité, de témoin, de conscience, d’éthique, de Dasein, de Präsenz, de l’âme dans sa totalité, de l’âme dans son intégralité, de création, de lutte, et d’espoir. Revenant à Machiavel, et plus précisément à son livre Le Prince, nous apprendrons qu’il le dédiera à Lorenzo di Piero II de’ Medici, le dit Lorenzo II de’ Medici, devenu prince de Florence en 1512. Y aurait-il eu un dialogue authentique entre Machiavel et Lorenzo II de’ Medici ? Nous ne pourrons le savoir à travers Le Prince. Seulement par le biais de son livre, Machiavel créera un ou des « dialogues » asymétriques qui le profileront en tant que ‘Je’ ou moi. Cette oeuvre, cette création qui fera beaucoup parler d’elle donnera naissance à de nombreuses autres « créations » qui utiliseront son nom comme le « machiavélisme », mais qui finalement ne seront pas les siennes. Je terminerai avec un cas de figure d’actualité, avec un autre « dialogue » asymétrique, celui, que Mary Trump « entretiendra » avec son oncle, un « dialogue » créé par le biais du livre qu’elle écrira sur Donald Trump, à l’époque, président des États-Unis. Son livre sera publié quelques mois avant les élections présidentielles de novembre 2020.
J’ai eu l’expérience d’être pendant plusieurs années analyste du risque pays et plus tard psychothérapeute pour personnes diagnostiquées comme souffrant de troubles psychiatriques, souvent en co-morbidité. Ces dernières années, je me suis consacrée à la recherche. Mes intérêts se sont principalement étendus aux thérapies traitant des troubles dits mentaux tels la toxicomanie et les troubles de la personnalité, au développement de la conscience (awareness) aussi bien qu’à l’éthique. Au fil des ans, ma curiosité s’est élargie à la signification que l’on pourrait attribuer aux attitudes éthiques et honnêtes dans le cadre d’interventions thérapeutiques, des sciences, aussi bien que dans les domaines touchant le social ou même la politique.