Ezéchiel et l'âme égarée- Tome 1 : Le pacte de Christina DAMICO et Mélanie MENDEZ

Le démon émerveille...

Comme je suis être bourré de préjugés et de mauvaise foi, j'ai toujours eu des préventions contre le genre fourre-tout et veut-rien-dire appelé "Young Adult". J'ai de bonnes raison pour l'être, parce que :
- J’suis un "Vieil Adulte", moi, un vrai, estampillé siècle dernier, qui rembobinait ses cassettes au crayon, qui a connu les disquettes 3"1/2 et qui a le doux chant du modem 56K tatoué dans son cortex. Bref, un fossile sur pattes qui a fait ses humanités au Précambrien, une époque qui arrive juste après l’adolescence de Michel Drucker.
- "Young Adult", c’est encore une étiquette en anglo-frison, et ça, ça me donne des crampes au bulbe. J’ai beau avoir le cheveu long et raide, ça me défrise les bigoudis.
- "Jeune Adulte", c’est un peu l’équivalent littéraire du "français fondamental" : un truc calibré pour pas trop t’échauffer le neurone, une histoire pensée pour pas t’abîmer le cortex. En un mot comme en cent : un ramollisseur d’hémisphères. J’vous l’ai dit, j’suis un vieux con.
- "Young Adult", ça m’évoque direct ces romans où les héroïnes "mauvaiscul" passent leur temps à roucouler avec des vampires, des loups-garous et autres bestioles en velours côtelé entre deux prophéties et trois enquêtes.

Autant te dire que ce tome 1 des aventures d'Ézéchiel l'apprenti-démon, je l'avais plus dans le collimateur que dans ma PAL. Ben, tu sais quoi ? J'avais tort. je m'étais même mis l'appendice digital jusque dans l'iléon en raisonnant comme un vieux boomer aigri. Ce livre, je l'ai dévoré métaphoriquement, parce qu'il m'a littéralement enchanté.

J’te jure, mon pote, je suis tombé dans les (més)aventures de ce petit cornu du Sheol comme un curé dans une partouze, alors que j’étais aussi près d’être le public-cible pour ce genre de truc qu’un Polonais d’être sobre. Faut croire qu’elles connaissent sacrément bien leur affaire, nos petites plumitives… Mais voyons voir de plus près ce que ça raconte, cette histoire d’Ézéchiel.
Ézéchiel, pour les ceusses et les ceussettes qui ont séché le catéchisme et qui ont la culture générale d’un poulpe sous Tranxène, c’est d’abord un prophète de l’Ancien Testament. Et pas n’importe lequel : un vrai cador du message divin, un type qui envoyait des visions apocalyptiques comme d’autres balancent des mornifles dans une baston de bistrot. Son terrain de jeu, c’était le Royaume de Juda, pile au moment où Nabuchodonosor, le caïd de Babylone pliait le game et les volontés en retournant la région façon omelette aux champignons.
Mais ici, Ézéchiel, c’est pas un vieux barbu illuminé, c’est un démon. Enfin, façon de parler… Parce que niveau démoniaque, il a autant de crédibilité qu’un végan chez les Bouchers de France. Le pauvre gosse, il a tous les volcans de l’Enfer qui lui crament le museau tellement il collectionne la scoumoune. Faut dire qu’il a pas le profil type pour torturer les âmes perdues : il a des scrupules plus larges que le trou de la sécu, et une trogne qui ferait marrer même un condamné aux flammes éternelles. Tandis que ses collègues de promo paradent avec leurs ailes noires et leurs sabots lustrés, lui se balade avec des plumeaux couleur plateau d’échecs et des cornouillettes de fillette. Autant te dire qu’il fait tâche dans le décor.
Résultat, l’Ézéchiel, c’est la risée de toute la promo des apprentis-bourreaux. Il s’est vautré à son examen de démon plus de fois qu’un poivrot sur une patinoire. Heureusement qu’il y a tante Abrahel, la seule à encore croire en lui et à lui filer un coup de boost. Et des encouragements, il va lui en falloir un sacré paquet, parce que s’il se foire encore une fois, c’est pas juste une retenue au coin du feu de l’Enfer : c’est l’anéantissement direct, fin de partie sans crédit supplémentaire.
Qu’est-ce qu’il faut pas faire pour être un bon petit soldat de Lucifer, j’te jure…!

Les Enfers, dans ce bouquin, c’est pas juste une fournaise où on fait griller du pécheur à la broche, c’est aussi une usine à gaz bureaucratique qui ferait passer la sécu pour un drive-in. T’imagines un croisement entre la Maison qui Rend Fou d’Astérix et un Pôle Emploi version satanique, repeint au rouge magma et au noir charbon, avec des files d’attente qui finissent jamais et des examens toutes les cinq minutes ? Un vrai cauchemar administratif en température max, de quoi faire virer Kafka bredin. Presque aussi horrible que l’administration française, c’est dire…
Et au milieu de ce merdier, t’as le petit Ézéchiel qui rame comme un galérien en eaux bouillantes, tout ça pour pas finir anéanti et surtout pour pas décevoir tantine Abrahel, la seule qui croit encore en lui. Après avoir échappé de justesse au recalage éternel, notre apprenti-démon pas foutu de faire pleurer un bébé sans défense arrive enfin à se glisser dans la formation officielle de tortionnaire d’âmes. Est-ce qu’il a pour autant le fondement sorti des ronces ? Pas du tout ! Voilà qu’on lui colle Asmodée, une prof aussi bienveillante qu’un huissier un jour de saisie, et pour couronner le tout, il doit se farcir un énième examen : torturer plusieurs âmes en respectant le règlement infernal au millimètre près, sinon c’est game over et ticket sans retour pour le néant.
Manque de bol, il y en a une qui lui résiste, et pas qu’un peu ! Non seulement elle a pas la trouille, mais en plus, elle se paye sa fiole. Forcément, ça le vexe, le petit Ézéchiel, et comme il est prêt à tout pour décrocher son diplôme de la Maison Fourche, Barbecue et Cie, il se dit qu’un petit arrangement en coulisses, ça peut pas faire de mal. Seulement voilà, il vient de signer pour une bourde de compétition, une connerie cosmique en dix volumes. Parce que son petit marché, ça va pas juste lui retomber sur le râble : ça va faire trembler l’Arbre de Vie comme une feuille morte et secouer les sephiroths comme un prunier un jour de tempête.Un vrai bordel, mon pote ! De quoi foutre une collision frontale entre Kether et Malkouth et envoyer le cosmos tout entier en révision chez le carrossier.
Cette affaire reliée et paginée, tu l’auras compris, c’est pas torché à la truelle par un manchot unijambiste avec trois grammes dans le sang. Non, mon pote, c’est du ciselé, du fignolé, du boulot aux petits oignons. Ça démarre peinard, façon train de sénateur en fin de vie, avec notre cornu d’appoint qui veut juste rafler son diplôme. Et puis, sans prévenir, ça prend de la vitesse, ça monte en charge et ça finit en locomotive lancée à pleine bourre sans freins ni aiguillage. Un vrai "page-tourneur", comme disent les anglois qui ont toujours un mot pour défigurer le nôtre.
Et puis, question style, c’est fluide comme un filet de gnôle bien distillé. Pas de circonvolutions façon nœuds de marin qui te vrillent les méninges, pas d’effets de manche à la petite semaine. Ça coule tout seul, ça t’embarque, et surtout, ça se déguste sans arrière-goût de redites insipides.
Mais là où ça m’a cueilli, c’est que sous les déboires d’un démon de pacotille qui se sent aussi à sa place en Enfer qu’un pacifiste au milieu d’un gang salvadorien, ben, il y a un vrai message. Une leçon pour tous les paumés du système, tous ceux qui ont l’impression de marcher à côté de leurs pompes dans cette vie moderne taillée comme un lit de Procuste où faut rentrer dans le moule ou se faire ratiboiser.
Bref, mon gaillard, ce bouquin, je te le recommande plus chaudement qu’un fer à souder dans une forge du Mordor. T’as entre 7 et 777 ans et t’aimes le "Youngue Adeulte" ? Alors t’as plus qu’une chose à faire : fonce l’acheter comme si t’avais le feu au train !

J’ai adoré !

J’ai adoré ma lecture. Bien qu’écrit à 4 mains, on ne ressent pas du tout de changements dans le style d’écriture. La trame du récit est bien fluide ! J’ai dévoré le livre en quelques soirées. Le roman se laisse facilement apprécié et on est rapidement plongé dans l’univers d’« Ezéchiel et l'âme égarée » grâce aux détails fournis (tout juste ce qu’il faut). Ceux-ci permettent de s’imaginer aisément les décors mais aussi de s’imprégner des émotions des personnages, auxquels on finit par s’accrocher.

Il s’agit certes d’un livre fantastique mais il pourrait facilement se transposer au réel dans lequel nous devons souvent enfuir nos émotions. Ezechiel nous montre son déchirement et sa difficulté à cacher ses sentiments parmi ses semblables qui sont malgré tout, bien différents de lui ainsi que son besoin de reconnaissance, dans un rôle qui n’a lui même pas très envie d’avoir.

Il me semble que le roman traite, malgré lui, de thématiques auxquels même les plus jeunes pourraient s’identifier : le combat entre la différence et la force de l’assumer et ce besoin de reconnaissance et donc de celui de « rentrer dans le moule ».

Ce livre ferait par ailleurs une excellente adaptation cinématographique de par le récit et les sujets abordés ainsi que par les décors surprenants que pourraient nous offrir les Enfers et le Paradis.

Une chose est sûre , j’attends le tome 2 avec impatience !

J’ai adoré !

J’ai vraiment adoré ma lecture !

La plume est dense et j’ai dû mettre 2-3 chapitres à m’y habituer, mais une fois entré dans l’histoire je n’ai pas pu en décrocher !!

J’ai adoré l’univers Paradis VS Enfers, anges et démons. Les personnages sont vraiment attachants et captivants.
J’ai trouvé l’histoire vraiment originale et je n’ai qu'une envie, c'est de suivre Ezéchiel dans le tome 2 !

Si vous aimez les histoires touchantes et intenses avec beaucoup d’actions et de secrets, ce livre est fait pour vous !✨️

Un voyage unique

"Ezéchiel et l'âme égarée" m'a envoûtée, bouleversée, et profondément touchée. Dès les premières pages, j'ai été entraînée dans les tourments d'Ezéchiel, ce démon d'apparence impitoyable, qui cache un cœur débordant de désirs et de failles. Dans ce monde de ténèbres, où les âmes damnées se tordent de douleur et les démons se délectent de cruauté, Ezéchiel est différent, profondément humain dans sa lutte contre ses propres émotions et son besoin d'amour.

Sa rencontre avec une âme rebelle devient le point de bascule, le catalyseur de son éveil et de ses dilemmes. Dans chaque page, on ressent la tension d'un être partagé entre son devoir infernal et des émotions interdites, et on suit avec une admiration palpitante ses choix, même lorsqu'ils le plongent au cœur d'un affrontement millénaire entre anges et démons. Ce conflit céleste prend une ampleur épique, et l'auteur nous livre un récit magistral où la guerre imminente entre ces deux mondes nous sommes heureux, révélant de sombres secrets familiaux et des trahisons poignantes.

Les thèmes de la résilience et de la persévérance sont magnifiquement incarnés par Ezéchiel, ce démon qui ose braver les lois de son espèce pour explorer ses émotions, se battre pour sa vérité, et embrasser le courage d'être différent. Ce roman est une fresque fantastique et émotive, un voyage unique au cœur de la lumière et des ténèbres, où chaque page est un combat, chaque chapitre une révélation.

"Ezéchiel et l'âme égarée" est bien plus qu'une histoire de fantasy ; c'est un chef-d'œuvre qui explore nos propres conflits intérieurs et nous pousse à voir la beauté dans la vulnérabilité. À lire absolument pour tous les passionnés de mondes fantastiques et de quêtes émotionnelles profondes.

Un premier tome très prometteur !

J’ai eu l’honneur et l’immense plaisir de découvrir le premier tome de « Le pacte : Ezéchiel et l’âme égarée » et, franchement, je l’ai… dévoré !

Lorsque l’on dit « récit à quatre mains », parfois, on imagine noter ou ressentir une différence entre les styles. Et pourtant, ici, ça n’a pas été le cas. Le récit est très bien construit, agréablement rythmé et fluide, et le développement des personnages ainsi que des événements est bien mené. En parlant de personnages, j’ai eu un énorme coup de cœur pour Ezéchiel, qui saura également vous toucher, j'en suis persuadée.

Les transitions entre les différents chapitres sont très bien gérées et, au bout d'un moment, vous ne voyez plus les pages défiler tant vous vous retrouvez absorbé par le récit.

Comme vous l’aurez compris, je recommande chaudement cette lecture. De plus, j'encourage chaudement les autrices à poursuivre sur leur lancée et à ne jamais abandonner. Elles ont un énorme talent et méritent d'être découvertes par tous !

Foncez !

« Ezéchiel et l’âme égarée » nous plonge dans un univers à la fois fantastique et familier, nous offrant un fascinant voyage entre les Enfers et la Terre, en passant par le Paradis, au côté d’Ezéchiel, un jeune démon en quête de sa première agrégation afin de devenir Tortureur d’âmes au service de Lucifer. Il sait préparé longuement pour cela, aidé par sa tante Abrahel, mais une rencontre fortuite avec une âme humaine changera le cours de son destin et le mènera vers sa véritable quête, celle de son identité et de sa place dans le monde.

L’histoire d’Ezéchiel est riche en rebondissements et en révélations surprenantes. Le rythme est soutenu et on ne s’ennuie jamais toute au long de la lecture. Le style d’écriture des autrices est fluide et captivante. Les descriptions sont vivantes et les dialogues bien construits. Tout est décrit avec une grand précision, ce qui rend l’immersion totale. Les personnages sont bien développés et attachants, quelque soit leurs natures. Il n’y a pas les méchants démons d’un côté et les mignons petits anges de l’autres, il n’y a que des personnages complexes, tout en nuance, avec leurs propres histoires, loin des clichés dans lesquels il aurait été facile de tomber.

En conclusion, foncez, « Ezéchiel et l’âme égarée » est un roman captivant qui saura séduire les amateurs de fantasy, de fantastique, ainsi que les jeunes comme les moins jeunes lecteurs. L’intrigue bien ficelée, les personnages attachants et le style d’écriture immersif en font une lecture incontournable. J’ai passé un superbe moment, je recommande à 100% !

Une lecture d’Enfer !

Ce tome 1 de « Ezéchiel et l’âme égarée » (intitulé « Le pacte ») nous entraîne dans les tréfonds de la Terre, dans l’antre du Diable, en Enfer. Dans ce monde aride et désolé, nous suivons les aventures d’un jeune démon nommé Ezéchiel (ou Ezy, pour les intimes), dont le souhait le plus cher est de devenir tortureur d’âmes, comme l’attendent de lui sa tante Abrahel et son père. Le problème ? Ezéchiel réfléchit trop. Et lorsqu’on lui confie une âme tout en nuances de gris, le jeune démon s’interroge. Cette jeune femme décédée prématurément a-t-elle vraiment sa place en Enfer et mérite-t-elle ce qui lui arrive ? Entre peur de décevoir son entourage et le lourd secret que lui cache sa famille, Ezéchiel va se retrouver embarquer dans un tourbillon d’émotions qui le dépassent de loin, et il nous entraîne avec lui dans son voyage sur Terre et jusque dans les Cieux, pour notre plus grand plaisir !

Écrit à quatre mains, on ne ressent aucune différence entre le style des deux autrices, ce qui donne un rendu fluide, visuel et très agréable à lire. Les descriptions des Enfers sont grandioses, tout comme le système hiérarchique et sociétal mis en place dans le royaume de Lucifer, et ses liens avec celui des Hommes et celui des Anges. Et contre toute attente, les personnages n’ont rien de manichéen ; là où on aurait pu s’attendre à trouver les gentil d’un côté et les méchants de l’autre, les deux autrices prennent un malin plaisir à bouger les lignes, dans un sens comme dans l’autre. Bien qu’il s’agisse d’un roman jeunesse/adolescent, on n’a aucun mal à se plonger dans l’histoire et à se laisser porter par elle, même en tant qu’adulte.

Je recommande très chaudement cette lecture pleine de rebondissements qui a su me tenir en haleine, chapitre après chapitre. Vous allez passer un moment d’enfer !